Karim, travailleur social

« Être travailleur social en CHRS, c’est accompagner la reconstruction »

Je suis travailleur social au centre d’hébergement pour femmes seules ou mères avec enfants ESPEREM Paris 10ème. C’est un métier qui me passionne, parce qu’il est profondément humain. 

Chaque jour, je rencontre des femmes qui ont traversé des parcours de vie très difficiles : violences, précarité, ruptures familiales… Mon rôle, c’est de les accompagner dans leur reconstruction, de les aider à retrouver une stabilité, un logement, un emploi, une place dans la société.

Je les soutiens dans leurs démarches administratives, je les oriente vers les bons interlocuteurs, je les aide à reprendre confiance. On travaille ensemble sur un projet d’insertion, en tenant compte de leurs besoins, de leurs enfants, de leur rythme.

Ce que j’aime, c’est la relation de confiance qui se tisse avec les résidentes. On ne fait pas à leur place, on fait avec elles. Et quand on voit les progrès, les petites victoires du quotidien, c’est une vraie source de motivation.

J’apprécie aussi le travail en équipe. On échange beaucoup entre collègues, on partage les situations, on se soutient. C’est essentiel dans ce métier.

Travailler ici, c’est avoir un impact concret. C’est aussi évoluer dans un cadre bienveillant, où on peut proposer des idées, monter des projets, se former. On ne reste jamais figé.